Faites la connaissance d’une utilisatrice : Dina

Depuis qu’elle a reçu un diagnostic de spina bifida alors qu’elle était enfant, Dina Hvidgaard doit utiliser un cathéter quand elle ressent le besoin d’uriner. Toutefois, les nombreuses infections des voies urinaires l’ont contrainte d’utiliser un système de cathétérisme.

Dina Hvidgaard a reçu un diagnostic de spina bifida occulta à l’âge de 10 ans. Les enfants de son âge ne portaient plus la couche depuis longtemps, mais Dina ne pouvait pas contrôler sa vessie, alors on lui a suggéré de resserrer son urètre par une intervention chirurgicale.

« Cela a arrêté l’incontinence, mais je devais utiliser des cathéters intermittents », affirme Dina qui a commencé avec de longs cathéters intermittents, lesquels devaient être déposés dans l’eau avant d’être utilisés. « Ce n’était vraiment pas pratique et ça m’incommodait énormément. Je devais toujours avoir une bouteille d’eau à portée de la main au cas où je n’aurais pas accès à de l’eau, et quand j’étais en vacances dans le Sud, le cathéter devenait mou comme du spaghetti quand l’eau du robinet ou de ma bouteille était chaude », se rappelle Dina.

Et cela a été tout. Les années suivantes, Dina utilisait les cathéters SpeediCathMD Compact de Coloplast et vivait sa vie comme toutes les autres adolescentes. Elle a déménagé de sa ville natale à la grande ville avec son conjoint pour étudier.

Les infections des voies urinaires lui ont donné matière à reflexion

Certaines personnes reportent ou sautent un cathétérisme quand le cathéter est douloureux ou qu’il est un obstacle à leur vie sociale ce qui, en retour, augmente le risque d'infection des voies urinaires. Par ailleurs, Dina insistait vivement pour se cathétériser, car comme elle dit : il n’y avait pas d’autre choix – c’était essentiel. Or, Dina avait le choix quand elle a établi ses routines, et quelque chose l’a incitée à mettre en place un système strict pour ses cathétérismes :

« Il y a un an et demi, il s’est passé quelque chose. J’ai commencé à avoir des infections des voies urinaires, qui jusque-là ne m’avaient pas causé de problème, puisque j’avais encore mes cathéters SpeediCathMD Compact. Je me suis alors demandé si je devais faire quelque chose différemment », a-t-elle dit, suggérant qu’il s’agissait peut-être de sa routine – ou qu’elle devait y ajouter quelque chose.

« Ça faisait des années qu’on m’avait montré comment utiliser les cathéters intermittents, et j’avais probablement besoin de rafraîchir mes connaissances en matière de santé de la vessie. » - Dina

« J’ai décidé de gérer mes cathétérismes à des heures fixes pendant la journée », affirme Dina. Elle comptait les fois qu’elle se cathétérisait au cours de sa journée au travail.
La première séance est à son réveil à 5 h 30, puis une autre fois à 9 h en arrivant au travail. Elle se cathétérise ensuite au dîner et une fois de plus vers 16 h avant d’embarquer dans l’auto pour revenir à la maison, puis à 20 h et avant d’aller au lit. De plus, Dina se cathétérise si elle se réveille pendant la nuit pour uriner. Pour Dina, le résultat d’une routine était clair comme de l’eau de roche :

« Il y a une nette corrélation entre se cathétériser approximativement toutes les quatre heures et les infections des voies urinaires, qui sont rares aujourd’hui. » - Dina.

Deux précieux conseils de Dina

  1. Se créer une routine facile à suivre. Vous pouvez le faire en la reliant aux tâches que vous devez faire au quotidien.
  2. Boire une bonne quantité de liquide Ne pas tenter de contrôler les envies d’uriner pendant le jour en buvant moins d’eau. Cela augmente les risques de contracter une infection urinaire.

L’expérience de Dina est corroborée par la fiche d’information de la Society of Urologic Nurses and Associates (SUNA) faisant état de l’importance d’adhérer à un horaire régulier et d’effectuer le cathétérisme intermittent au cours de la journée.

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