Leanne: Trouver de la joie dans le sport en tant qu’utilisatrice de fauteuil roulant

Vivre avec un handicap peut être difficile, mais cela peut aussi être beau, et je ne le changerais pas pour tout l'or au monde.

Leanne a été rémunérée par Coloplast pour avoir fourni ce témoignage. Puisque la situation de chaque personne est unique, il se peut que votre expérience soit différente.

Je m’appelle Leanne. Je suis née en Angleterre et ma famille a déménagé au Canada quand j’avais 10 ans. Je suis fière aujourd’hui d’être Canadienne et de vivre à Winnipeg, au Manitoba. J’aime dire que je suis Canadienne par choix! Je fais partie de l’équipe nationale canadienne de paratriathlon.

J’avais vingt-cinq ans quand un accident de vélo m’a laissée complètement paralysée de la taille aux pieds.

À la suite de ma lésion médullaire, j’avais l’impression d’être entourée d’un nuage de tristesse. Les gens entraient dans ma chambre d’hôpital et fondaient en larmes. Je comprenais leur besoin de pleurer, mais je ne voulais pas être une source de tristesse. Je ne pouvais laisser l’histoire de ma vie devenir une tragédie.

Alors que j’étais aux soins intensifs, je me suis concentrée sur l’objectif le plus important que je m'étais jamais fixé auparavant. Je voulais construire une vie qui me rendait si heureuse que même si l’on me donnait le choix, je ne reviendrais pas en arrière et je ne changerais rien.

Je refusais de laisser mon handicap mettre fin à mon bonheur, alors je me suis mise à la recherche de moyens de trouver de la joie dans ma vie en tant qu’utilisatrice de fauteuil roulant.

Je pensais à tout ce qui m’apportait de la joie avant d’être blessée, et la première chose qui m’est venue à l’esprit était le sport. J’ai demandé à une thérapeute récréative de l’hôpital s’il y avait des sports qui étaient offerts aux personnes en fauteuil roulant. Elle m’a donc présenté le parasport ainsi qu’à une incroyable communauté d’êtres humains travaillants, résilients et d’un grand soutien.

Je suis vite tombée en amour avec le paratriathlon. C’est un sport dans lequel les athlètes en fauteuil roulant nagent 750 mètres, parcourent 20 km en à vélo à main et sautent dans leur fauteuil roulant de course pour « courir » 5 km pour couronner le tout. Honnêtement, le paratriathlon est un énorme défi logistique pour les personnes en fauteuil roulant.

J’ai constaté que la communauté des para-athlètes à laquelle je faisais partie était mes alliés les plus utiles. Ils avaient éprouvé les mêmes problèmes et ils étaient empathiques et gentils en m’offrant des solutions. Ils savaient aussi quand rire et quand dédramatiser une situation. L’une des nombreuses choses que j’ai apprises de la communauté parasportive était les cathéters.

En plus de m’enseigner de nombreuses compétences et de me fournir plusieurs trucs et astuces, la communauté parasportive m’a fourni des modèles handicapés. J’ai rencontré des médecins, des mères, des gestionnaires de projet et tant d’autres personnes qui vivaient une vie productive en tant qu’utilisateurs ou utilisatrices de fauteuil roulant. Cela m’a permis de voir, et de vraiment croire, que tout était possible pour moi.

L’un des plus grands défis de la vie avec un handicap est que tant de choses ne sont pas conçues pour nous. Il y a des escaliers là où il pourrait facilement y avoir des rampes. Les vêtements ne sont pas conçus pour nos corps uniques. Les salles de concert sont construites sans sièges accessibles adéquats.

Lorsqu’un autre para-athlète m’a présenté les cathéters SpeediCath®, j’étais si heureuse de voir qu’ils avaient été conçus en gardant l’accessibilité à l’esprit. Ils sont faciles à utiliser et si discrets.

Mon produit favori est le cathéter pour femme SpeediCath® Compact Female, car il est prélubrifié pour que je puisse l’utiliser immédiatement en le sortant de son emballage (pas de gros sac de fournitures requis).

De plus, Coloplast n’a fait aucune concession en ce qui concerne le format à la fois petit et discret auquel on s’attend quand il est question de produits d’hygiène personnelle.

« Si une amie devait fouiller dans ma trousse à maquillage pour emprunter quelque chose, je sais que mes cathéters vont passer pour un produit de beauté. »

Je n’ai, certes, pas honte d’utiliser des cathéters, mais je suis reconnaissante du fait que Coloplast ait donné la priorité à la conception discrète afin que mes produits personnels demeurent personnels.

 

J’ai vécu de grands moments de solitude en m’adaptant à la vie en tant qu’utilisatrice de fauteuil roulant, comme quand j’ai dû faire face à des problèmes et que je devais apprendre à gérer ma vessie, et ce, sans que personne autour de moi comprenne ce que je traversais. Cela signifiait que lorsque quelque chose n’allait pas, comme une fuite de la vessie ou une chute hors de mon fauteuil roulant, je me sentais isolée. Mais, après m’être fait d’autres amies dans la communauté des personnes handicapées, j’ai pu partager ces expériences avec elles. Alors maintenant, au lieu de me sentir triste et seule, je peux simplement appeler une amie et rire des mêmes mésaventures qui m’auraient fait pleurer il y a plusieurs années.

J’aimerais rappeler à toutes les personnes qui éprouvent des difficultés qu’elles ne sont pas les premières à avoir ces problèmes et qu’elles ne seront pas les dernières. Si vous éprouvez ce sentiment d’isolement, je vous encourage à tendre la main aux autres membres de la communauté des personnes handicapées, car ensemble, nous pouvons transformer un moment qui ressemble à un désastre en un éclat de rire!

Cinq ans se sont écoulés depuis ma blessure. Je suis engagée, je travaille comme agente de conformité pour une société pharmaceutique et je suis propriétaire d’une maison. En septembre 2024, j’ai l’intention de représenter le Canada aux Jeux paralympiques de Paris.

Ma vie ne s’est pas terminée avec la lésion médullaire. Ma vie n’est pas une tragédie. Vivre avec un handicap peut être difficile, mais cela peut aussi être beau, et je ne le changerais pas pour le monde.

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