Katie a été rémunérée par Coloplast pour avoir fourni ce témoignage. Puisque la situation de chaque personne est unique, il se peut que votre expérience soit différente.
En mars 2018, je me dirigeais vers les Alpes françaises pour faire le voyage de toute une vie, un voyage auquel je rêvais depuis des années.
Ayant grandi en Ontario, je ne vivais que pour passer mes hivers à l’extérieur, dans la neige, avec la sensation de l’air froid et l’adrénaline de skier à toute vitesse. Les monts de l’Ontario sont petits, et j’ai toujours rêvé de skier dans les montagnes. Après avoir obtenu mon diplôme en kinésiologie, j’ai fait mes bagages et je suis partie à Revelstoke en Colombie-Britannique, où j’ai développé une passion dévorante pour le ski. J’ai commencé à faire du ski hors-piste et ressenti la liberté du ski de randonnée alpine et l’extase de skier dans une poudreuse vierge.

Je vivais en Europe pour l’école, et la proximité des Alpes m’enchantait. Mon voyage de ski s’est déroulé pendant la relâche et les conditions s’annonçaient très bonnes. J’ai rencontré une amie et nous nous sommes dirigées vers la campagne près de Grenoble pour une première journée tranquille. Nous avons fait le tour et profité d’un repas léger au sommet avant d’enfiler nos skis. Seulement deux courbes plus loin dans la descente, ma vie a changé à tout jamais…
J’ai été emportée par une avalanche. Quand tout s’est arrêté, je n’étais qu’à moitié enfouie dans la neige. Mes jambes étaient couvertes de neige et je ne pouvais pas les bouger. J’ai balayé la neige jusqu’à ce que je puisse voir mes jambes. J’y touchais, mais je ne sentais rien. Puis, j’ai ressenti une douleur atroce dans le dos.
J’étais à ma première année de médecine à l’époque, et même avec mes connaissances médicales rudimentaires, je savais que j’avais endommagé ma colonne vertébrale. J’étais paralysée de la taille aux pieds.

Quand je me suis réveillée à l’hôpital de Grenoble à la suite d’une intervention chirurgicale de 9 heures pour fusionner mes vertèbres de T11-L3, des millions de questions se bousculaient dans mon esprit, et le doute quant à ce que serait ma vie avec un handicap s’est installé.
Je me suis souvenue d'une liste de peurs que j'avais écrite dans mon journal quand j’étais petite. La première peur en tête de liste : être paralysée. C’est fou de penser que je préférais mourir plutôt que de vivre une vie ainsi. Je pense que ma peur provenait d’un manque total de compréhension de ce que cela signifie d’avoir une blessure médullaire. Même en tant que future spécialiste de la santé, j’ai été exposée que très rarement à des personnes handicapées, et ce que j’avais vu reflétait plutôt une image de pitié.
J’ai beaucoup appris sur les blessures médullaires au cours des trois mois que j’ai passés à l’hôpital. J’ai surtout appris qu’une lésion de la moelle épinière ne se résume pas à l’incapacité de bouger; elle est aussi accompagnée de la perte de sensation, de la fonction sexuelle et de contrôle de la vessie et des intestins.
L’utilisation d’un fauteuil roulant est une chose que j’ai tout de suite acceptée, mais ce qui m’a frappée plus fort a été d’apprendre que j’avais besoin de me cathétériser pour le reste de ma vie.
J’ai été initiée aux cathéters pendant mon séjour au centre de réadaptation Toronto Lyndhurst Rehab. Le personnel infirmier là-bas est spécialisé dans la prise en charge de personnes atteintes de lésion médullaire; ils et elles sont des professeurs extraordinaires dans l’art de l’autocathétérisme. J’ai trouvé que les nombreuses étapes étaient vraiment difficiles à maitriser. J’ai ressenti un certain soulagement quand on m’a présenté le cathéter prélubrifié SpeediCath® qui élimine une de ces fastidieuses étapes.
Quand est venu le temps de retourner à la maison, le personnel m’a suggéré d’essayer quelques échantillons de produits pour que je puisse commander les produits qui me convenaient. Parmi les échantillons de produits Coloplast que j’ai reçus, il y en a un qui sortait du lot : SpeediCath® Compact Eve.
J’adorais son design. Il est petit (assez petit pour le ranger dans mon portefeuille ou ma poche), discret (ressemble à un tube de mascara) et il est extrêmement facile à utiliser.

Le cathéter Compact Eve est devenu mon cathéter de choix pendant que j’apprenais à vivre avec mon handicap. Et, bien que je trouve encore que l’autocathétérisme est l’une des choses les plus désagréables du fait d’être atteinte d’un traumatisme médullaire, cela ne m’a jamais empêché de faire quoi que ce soit. J’ai découvert qu’il est possible de vivre une vie heureuse et épanouie avec une lésion médullaire. J’ai repris le ski à peine 8 mois après mon accident, pour enfin participer à des compétitions et même aux Jeux paralympiques d’hiver 2022. De plus, j’ai obtenu mon diplôme en médecine et je suis maintenant médecin de famille à Squamish en Colombie-Britannique. Je continue de vivre la vie active que j’avais avant mon accident grâce aux sports adaptatifs. Que ce soit pendant le ski, le vélo, l’escalade ou le camping, j’ai toujours des cathéters Compact Eve dans mes poches; j’ai l'esprit tranquille, sachant que je peux faire pipi en toute facilité.
